Selon la définition, directement issue de son étymon grec, qu’en fournit le Dictionnaire universel de Furetière (1690), l’éthique est le « nom qu’on donne quelquefois à la Morale, ou à la science des Moeurs ». Le mot ne sert donc pas seulement à désigner des règles ou des prescriptions définies par des traités, tel celui de Nicolas Faret L’Honnête Homme ou l’Art de plaire à la cour (1630), à partir ou non de pratiques préexistantes ; il correspond aussi à des outils et à des méthodes visant à l’observation et à la description de manières d’être individuelles ou collectives. Dès lors, l’entreprise ne consiste plus à dénoncer ou à exalter, en vertu de normes préalablement établies, telle ou telle conduite, mais à en rendre compte hors si possible de tout jugement.
Or le théâtre nous est apparu comme un lieu privilégié d’exposition, d’expression ou de manifestation de postures ou d’idées, le plus souvent contradictoires, sur des questions éthiques - entendues au sens large - aussi cruciales que celle de la raison d’État ou encore celle du rapport entre intérêts privés et intérêts publics au sein de la sphère politique.
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